Alors que le Rwanda commémore les 30 ans du génocide rwandais, les Congolais comptent les nombres d’années d’insécurité et de guerres qu’ils subissent depuis l’avènement de Paul Kagame au pouvoir à Kigali.
Depuis trente ans donc, la région des Grands Lacs vit une réalité étrange décidée depuis Washington par l’administration Clinton et qui s’apparente étrangement à l’histoire de l’Afrique au temps de la partition du continent par Bismarck. L’histoire est un éternel recommencement, dit-on.
MUSEVENI, LE BISMARCK AFRICAIN
L’administration Clinton table sur l’Ouganda au début des années 90, pour réaliser son rêve sur la Rdc. Clinton choisit Museveni qu’il a surnommé “ le nouveau Bismarck” avec mission de piloter tous les bouleversements que va subir la région des Grands Lacs.
Après la Perestroïka , le monde devient unipolaire et les enjeux ne sont plus politiques comme à l’époque de la guerre froide où Mobutu pouvait jouer un rôle dans la région. Les enjeux sont désormais économiques et l’Amérique se décide de maximiser ses rendements à travers les firmes internationales.
Pour Bill Clinton qui veut réécrire l’histoire de l’Afrique, Museveni est l’homme qu’il faut pour jouer le rôle que le Chancelier allemand a joué en 1985 dans le partage de l’Afrique.
A l’image de Bismarck découpant l’Afrique comme un gâteau avec un couteau, Museveni va entreprendre le projet de la révision de la carte des pays des Grands Lacs par les armes et à travers des rébellions montées à cette fin.
Le projet de Bill Clinton passe par la balkanisation du Congo à partir de Kampala. Et comme l’histoire se répète, à l’image de Bismarck qui ne sera pas le premier bénéficiaire de la conférence de Berlin, Museveni ne sera pas le premier bénéficiaire de la balkanisation du Congo.
KAGAME, LE NOUVEAU LÉOPOLD II
Certes Bismarck convoque la Conférence de Berlin, mais le plus grand bénéficiaire de cette conférence, c’est le roi Léopold II.
La conférence de Berlin a un objet principal : Établir le libre échange sur les côtes et sur le fleuve Congo en faveur des grandes puissances . En réalité, la conférence de Berlin, c’est la conférence sur le Congo. Et l’une des grandes résolutions, c’est que le Congo devrait rester un espace de libre échange où les grandes puissances pourraient commercer
Alors que le Rwanda commémore les 30 ans du génocide rwandais, les Congolais comptent les nombres d’années d’insécurité et de guerres qu’ils subissent depuis l’avènement de Paul Kagame au pouvoir à Kigali.
Depuis trente ans donc, la région des Grands Lacs vit une réalité étrange décidée depuis Washington par l’administration Clinton et qui s’apparente étrangement à l’histoire de l’Afrique au temps de la partition du continent par Bismarck. L’histoire est un éternel recommencement, dit-on.
MUSEVENI, LE BISMARCK AFRICAIN
L’administration Clinton table sur l’Ouganda au début des années 90, pour réaliser son rêve sur la Rdc. Clinton choisit Museveni qu’il a surnommé “ le nouveau Bismarck” avec mission de piloter tous les bouleversements que va subir la région des Grands Lacs.
Après la Perestroïka , le monde devient unipolaire et les enjeux ne sont plus politiques comme à l’époque de la guerre froide où Mobutu pouvait jouer un rôle dans la région. Les enjeux sont désormais économiques et l’Amérique se décide de maximiser ses rendements à travers les firmes internationales.
Pour Bill Clinton qui veut réécrire l’histoire de l’Afrique, Museveni est l’homme qu’il faut pour jouer le rôle que le Chancelier allemand a joué en 1985 dans le partage de l’Afrique.
A l’image de Bismarck découpant l’Afrique comme un gâteau avec un couteau, Museveni va entreprendre le projet de la révision de la carte des pays des Grands Lacs par les armes et à travers des rébellions montées à cette fin.
Le projet de Bill Clinton passe par la balkanisation du Congo à partir de Kampala. Et comme l’histoire se répète, à l’image de Bismarck qui ne sera pas le premier bénéficiaire de la conférence de Berlin, Museveni ne sera pas le premier bénéficiaire de la balkanisation du Congo.
KAGAME, LE NOUVEAU LÉOPOLD II
Certes Bismarck convoque la Conférence de Berlin, mais le plus grand bénéficiaire de cette conférence, c’est le roi Léopold II.
La conférence de Berlin a un objet principal : Établir le libre échange sur les côtes et sur le fleuve Congo en faveur des grandes puissances . En réalité, la conférence de Berlin, c’est la conférence sur le Congo. Et l’une des grandes résolutions, c’est que le Congo devrait rester un espace de libre échange où les grandes puissances pourraient commercer librement. Toutefois, la gestion de ce grand espace sera confiée à Léopold II.
Pourquoi Léopold II ? Le roi des Belges était-il assez puissant et malin pour s’accaparer d’un aussi grand territoire face aux grandes puissances de l’époque réunies à Berlin ?
Comme Kagame aujourd’hui, Léopold II était dans les bonnes grâces des Américains qui voulaient, à travers lui, garder la main mise sur les grandes richesses stratégiques du Congo, sans s’afficher clairement comme pays colonisateur. Ils financeront des projets au Congo Belge avec l’argent sorti de la Chase Bank, propriété des Rockefeller.
Comme Kagame, Léopold II n’était qu’un sous-traitant des Américains. C’est grâce aux Américains que la voix du roi des Belges a pesé à la conférence de Berlin.
Comme Léopold II, Kagame, fort de l’appui des Américains, va se comporter en monarque. Il est l’auteur du deuxième génocide au Congo. Avec le même modus operandi: du sang pour arriver aux bénéfices économiques.
Leopold II a coupé des mains des Congolais. à l’époque dans l’exploitation du caoutchouc qui était le produit stratégique de l’époque, causant 10 millions des morts. De même Paul Kagame à déjà fait tuer plus de 10 millions des Congolais pour arriver à exploiter les richesses stratégiques du sous-sol Congolais. Comme Léopold II, Paul Kagame à bâti sa renommée sur le sang des Congolais.
Face à cette tragédie, la communauté internationale et la presse internationale ont décrété un omerta organisé parce que les grandes puissances, dans une logique économique, estiment que la vie des Congolais vaut moins que leurs richesses.
Des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide commis au Congo n’épouvante personne.
Les femmes sont violées, celles qui sont enceinte sont éventrées, les hommes sont enterrés vivants, les chefs des villages sont dénudés devant leurs populations pour destructurer la communauté, mais la communauté internationale dit: circulez, il n’y a rien à voir.
LE RWANDA, LA BELGIQUE DES GRANDS LACS
Bill Clinton a choisi le pays de Kagame pour jouer le rôle de sous traitant dans l’exploitation du Congo comme l’était hier la Belgique.
Petit pays enclavé dans la région des Grands Lacs, le Rwanda ressemble étrangement à la Belgique par sa petite superficie et par sa population et par la faiblesse de ses ressources.
Comme la Belgique, avec deux communautés wallonne et flamande qui se rivalisent, les Tutsi et les Hutu sont en conflits permanents et s’entredéchirent.
Comme la Belgique pouvait hier fournir aux États-Unis d’Amérique de l’uranium du Congo pour mettre fin à la Deuxième Guerre Mondiale, le Rwanda exploite illégalement les minerais stratégiques du Congo pour le bénéfice de l’industrie américaine: coltan, lithium, cassitérite, cobalt, niobium, etc.
De la même manière que la Belgique s’est construite avec les richesses du Congo, le Rwanda est présenté aujourd’hui comme un modèle de développement en Afrique, alors que tout le monde sait que ce progrès économique est dû au pillage des richesses du Congo sur le sang et que le Rwanda ne possède pas ces minerais dans son sous-sol.
LA BALKANISATION A ÉCHOUÉ
Malgré le nombre des morts et des déplacés, malgré le degré d’atrocité infligée aux populations congolaises pendant toutes ces années, il y’a une résilience incroyable qui étonne.
Les laboratoires occidentaux à la base de ce plan d’exploitation illégale des ressources naturelles de la Rdc par la barbarie et la balkanisation du Congo en armant le Rwanda, ne s’imaginent pas, trente ans après, que le Congo garde toujours ses frontières de 1885.
La violence des atrocités pour semer la peur et la désolation dans le cœur des Congolais afin qu’ils abandonnent l’Est du pays au Rwanda ont paradoxalement produit un effet contraire. Plus les années passent, plus les Congolais deviennent solidaires et conscients de l’injustice internationale et du danger que court leur pays. Plus ils sont plus que jamais déterminés à défendre leur pays.
Même si le Rwanda a comme sempiternelle stratégie le recrutement des Congolais pour leur faire jouer la sale besogne, depuis Laurent Désiré Kabila qui a offert l’armée congolaise aux rwandais jusqu’à Corneille Nangaa qui promet de donner les deux rives du fleuve Congo à Kagame, les Congolais savent qu’ils ne sont que des marionnettes et que l’Afdl, le Rcd, le Cndp, le M23, l’Afc sont des projets conçus depuis Kigali et qui visent l’appropriation par le Rwanda de l’Est du Congo.
Pour les Congolais de l’Est comme de l’Ouest, ce projet ne va se concrétiser que lorsque le Rwanda aura exterminé les derniers des Congolais. Déterminés, ils se battront toujours, avec ou sans embargo de la communauté internationale, pour assurer l’intégrité territoriale de leur pays.
(Une chronique du Prof Voto)