En effet, FENECO a déclaré que les droits syndicaux constituent une partie intégrante des droits humains et sont essentiels à la démocratie. Ces droits occupent une place privilégiée dans l’arsenal des droits humains car, la capacité des travailleurs et travailleuses en général et les enseignants en particulier à exercer leurs droits au travail, à se syndiquer et à négocier permet la promotion d’autres droits, y compris le droit à l’éducation. Ils sont un levier essentielle pour les sociétés plus justes, plus solitaires et plus égalitaires , fondées sur la justice sociale et économique.
Dans sa publication, la FENECO a dénoncé la discrimination salariale qui existe, d’une part, entre les ministres, les députés et les mandataires de l’Etat en ayant des salaires astronomiques et les enseignants ainsi que le personnel de soutien à l’éducation qui ont un salaire indécent; d’autre part, entre les enseignants des centres urbains et ceux des milieux ruraux. « Si les ministres, les députés et d’autres mandataires de l’Etat ont des salaires astronomiques, les enseignants et le personnel de soutien à l’éducation en République Démocratique du Congo sont objet de l’oubli et de mépris de la part du gouvernement. La modicité de salaire leur octroyer, ne permet pas de nouer les deux bouts du mois. Et comme si cela ne suffisait pas, une certaine discrimination salariale est appliquée officiellement. Les enseignant-e-s des centres urbains ont une rémunération différente que ceux-celles des milieux ruraux même si les conditions sociales diffèrent entre les centres urbains et les milieux ruraux », a-t-elle publié.
« Les conditions de travail sont très précaires dans un contexte de la gratuité de l’enseignement primaire où les salles de classes sont hyper bombées des écoles publiques. La prime de brousse et la prime de la gratuité au niveau primaire tant attendues n’arrivent qu’à compte-goutte et à un taux que seul le gouvernement connaît alors tout avait été négocié et signé par les deux parties », a ajouté la FENECO.
La FENECO/UNTC comme syndicat de l’éducation lutte pour le droit à l’éducation des élèves et pour les droits des enseignants et autres personnels de l’éducation. Raison pour laquelle, elle a condamné la manière dont ses syndiqués sont malmenés à l’arrière-pays, spécialement dans la région de Kasai Central 2 à Luiza où ils sont privés de leurs salaires, sont suspendus puisqu’ils dénoncent certaines pratiques malsaines. Pour conclure, la FENECO/UNTC appelle le gouvernement de la République a aménagé aucun effort pour règne en République démocratique du Congo un Etat de droit où les droits syndicaux sont respectés en lettre d’or car les syndicats, le dialogue social et la négociation collective sont des outils permettant aux travailleurs de réclamer la justice, de faire respecter leur dignité et de progresser en défendant les intérêts collectifs.