C’est plaidoyer est du Professeur Valère MUNSYA, Secrétaire Permanant du Secrétariat Permanent d’appui et de coordination du secteur de l’Éducation en charge de la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025, alors qu’il s’exprimait dans une interview exclusive sur le sujet en prélude des assises évaluatives, prévues du 13 au 17 octobre 2022 à Kinshasa.
« Outre des défis d’ordre technique, un accompagnement financier renforcé doit être envisagé ».
La ville de Kinshasa a vibré du jeudi 13 au 17 octobre 2022 au rythme des assises de haute portée nationale relatives à la revue conjointe des activités de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation.
Il s’agit d’une évaluation d’étape qui couvre tout le secteur de l’éducation aujourd’hui éclatée en quatre ministères à savoir le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ; le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ; le Ministère de la Formation Professionnelle ainsi que le Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale y compris les délégués de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
Les participants, 250 au total toutes tendances confondues, viennent des pays frère notamment du Tchad, du Cameroun, du Sénégal et d’autres encore et également de Washington à travers le Partenariat Mondial pour l’Education, qui est un des acteurs ou intervenants très actifs de ce secteur de l’éducation mais également de la Banque Mondiale, de l’Unicef, de l’Unesco et autres.
Du chemin parcouru certes, il était temps, soutient le Professeur Valère MUNSYA, d’identifier à présent les problèmes éventuels en vue d’y remédier en apportant des options de réajustement, de recadrage et éventuellement de redimensionnement de la stratégie pour pouvoir améliorer sa mise en œuvre, l’efficacité des actions prévues, susceptibles de faciliter l’atteinte des résultats escomptés dans le but de transformer et de développer le système éducatif congolais.
Au nombre de défis pour la réussite de ces reformes du secteur de l’éducation, il faut noter les ressources humaines. Le Professeur Valère souligne la nécessité de disposer des acteurs clés bien outillés, avec un renouvellement tactique.
Il faudrait pour cela des capitaux frais. Il a déploré la modicité des ressources jusque-là disponibles.
La Rédaction