Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo annonce par le biais du ministre de la justice et garde des sceaux, l’instauration de la peine de mort contre toute personne qui relayera les activités des rebelles sur le territoire national. Dans un tweet rendu public sur son compte X, Constant Mutamba a d’un ton ferme lance cette mise en garde, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la désinformation et l’intoxication de l’opinion congolaise, en rapport avec la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
« Tout acteur politique, de la société civile, journaliste, religieux, qui relayera les activités de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23, subira désormais la rigueur de la loi (Peine de mort). Notre intégrité territoriale ne se marchande pas », peut-on lire sur le compte X du patron de la Justice en RDC.
À l’issue de la première rencontre annuelle du Conseil supérieur de sécurité et de la défense élargi, présidé par le Président de la République, Félix Tshisekedi, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a annoncé des mesures imminentes contre les médias accusés de favoriser les activités terroristes dans l’Est de la RDC.
« Les mesures seront prises dans les jours avenirs contre tous les médias qui travailleraient dans le sens d’accompagner l’œuvre terroriste qui se fait en République Démocratique du Congo pour l’impératif de la paix », a déclaré le ministre.
Cette interpellation du gouvernement de la RDC intervient quelques heures après le Conseil supérieur de la Défense, tenu sous la présidence du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, mercredi dernier dans la soirée. Lors de cette réunion, le ministre d’État ministre de la Justice et l’auditeur de l’Armée ont notamment été chargés de poursuivre toute personne auteure du comportement subversif au sujet de la situation sécuritaire dans l’Est.
Bienvenu LEMA