L’ Assemblée provinciale du Kongo Central a au cours d’une plénière tenue le vendredi dernier, sollicité la révocation du ministre provincial de l’Intérieur, Constant Mamvidila. D’après plusieurs sources, le ministre est accusé d’avoir outrepassé ses prérogatives en ordonnant le fouettement public d’un citoyen dans le territoire de Mbanza-Ngungu.
Selon les députés ayant voté pour cette mesure, le comportement du ministre est une violation grave des droits humains et de la dignité humaine.
« Ces actes inacceptables, qui portent atteinte à la dignité humaine, ne doivent jamais être tolérés. En tant que représentant de l’État, il est censé garantir la justice, pas agir de manière aussi violente et dégradante envers un citoyen », a déclaré un député au cours de la plénière.
Et d’ajouter : « En vertu du pouvoir qui nous a été conféré, nous venons de retirer son pouvoir et la résolution vous sera transmise pour l’exécution de la position de l’Assemblée provinciale », a déclaré Papy Mantezolo, président de l’Assemblée provinciale, après un vote des élus provinciaux.
À savoir, les regards sont désormais tournés vers l’exécutif provincial et la justice pour voir quelles mesures concrètes seront prises. Pour beaucoup, il s’agit d’un test crucial pour la crédibilité des institutions du Kongo Central face à la protection des droits fondamentaux.
Bienvenu LEMA