Alors que la crise bat à plate couture la Société Congolaise des Transports (TRANSCO) depuis quelques mois, la délégation syndicale de cette entreprise de transport a été reçu par le président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, Vital Kamerhe. Sur place, cette délégation syndicale de TRANSCO lui a remis un mémorandum contenant les revendications des agents. Il en ressort que la Société n’a plus des ressources nécessaires, pour prendre correctement et régulièrement en charge les travailleurs, qui accumulent des mois d’arriérés de salaires.
« Après notre échange, nous sommes satisfaits de la réponse qui nous a été donnée par le président de l’Assemblée Nationale. L’honorable Vital Kamerhe a dit qu’il va s’investir personnellement, pour que ce barème salarial puisse être pris en charge par le budget », a fait savoir le président du banc syndical de TRANSCO, Didier Kimbumbu.
Et d’ajouter : « Imaginez, avec la fixation du prix de transport à 500 francs à l’époque quand on avait créé TRANSCO, 500 francs représentaient 0,6 dollars. Mais aujourd’hui, avec la dépréciation monétaire, ça ne tient plus avec les 500 francs. Cet établissement n’est plus en mesure de prendre en charge les salaires des agents, leurs soins de santé, le décompte final pour les retraités, ainsi que les primes de travail. Le paiement même des salaires pose un sérieux problème », a-t-il poursuivi.
En bon père de famille, le speaker de la chambre basse du Parlement congolais, le professeur Vital Kamerhe, a donc rassuré ses interlocuteurs que des instructions claires devraient être données à la Commission Economique et Financière (ECOFIN) de l’Assemblée Nationale, pour la prise en compte du barème salarial des agents de TRANSCO dans le Projet de loi de Finances 2025, actuellement sous examen, avant son adoption en plénière par les députés nationaux.
Bienvenu LEMA