Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo s’est réveillé ce lundi 29 juillet 2024, dans une atmosphère maussade marquée par la grève des chauffeurs des taxis et taxis-bus. Au regard de cette situation pénible, les kinois sont contraints à faire le pieds, afin de vaguer à leurs occupations. À en croire le président de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), Jean Mutombo, les chauffeurs ont décidé de sécher le travail pour protester contre le contrôle initié par la division urbaine des transports de la ville de Kinshasa sur le tarif officiel des transports et sectionnement des itinéraires communément appelés « demi-terrain ».
« Nous avons essayé un peu de comprendre qu’ils vont grever pourquoi. Il y a ceux-là qui se plaignent du fait qu’il y a contrôle sur la voie publique du tarif officiel de la ville province de Kinshasa et puis des sectionnements des itinéraires que nous appelons communément demi-terrain. Il y a des agents de la division urbaine des transports qui sont en train de contrôler, vu que les chauffeurs ne veulent pas respecter le tarif officiel ils appliquent leurs propres tarifs et la division urbaine des transports voyant cela a initié une mission de six jours qui a débuté mardi de la semaine passée et qui prendra fin le mardi de cette semaine. Ils ont appelé la police pour les accompagner, donc les chauffeurs se plaignent de la façon dont la police est en train de faire le travail », a-t-il expliqué.
De leur côté, les conducteurs disent fustiger la manière dont le Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, veut orienter sa politique dans ce secteur clé de la vie nationale et déplorent le mauvais état des routes et les embouteillages ici dans la capitale.
« Le prix du carburant à la pompe est revu à la haussé, et l’état des routes sont défectueux. Pour une petite course, vous pouvez faire plus de deux à trois heures du temps. Vous voyez qu’avec ces mauvaises conditions de travail, nous ne pouvons que, nous aussi, hausser le coût de la course, sinon c’est un manque à gagner. En plus, on nous arrête à tout moment », a-t-il laissé entendre.
Pendant ce temps, la vie reste paralysée dans les grandes artères de la ville, laissant ainsi aux motards de gagner le terrain avec un prix élevé de la course.
Bienvenu LEMA