Depuis quelques jours, une vidéo choquante fait la toile sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une fille de moins de trois ans qui se fait mordre violemment jusqu’à perdre la vie par un chien de la race Pitbull, vendredi 24 février, sur l’avenue Muanda, au quartier 4 dans la commune de Ndjili, à Kinshasa.
À en croire certains témoins, ce chien enragé s’en était pris premièrement à la mère de l’infortuné, qui traversait paisiblement la rue. Prise de panique, cette dernière lâche son enfant qu’elle portait dans ses bras avant que ce pitbull ne lui tranche la gorge.
Suite à cette attaque meurtrière, furieux, les habitants de ce quartier ont abattu ce chien sur le champ de plusieurs objets contondants, entre autres des pierres, des bâtons et d’autres outils de défense.
La petite fille n’a pas survécu malheureusement à ses blessures malgré plusieurs tentatives de la sauver. Le corps sans vie serait acheminé à la morgue de la clinique sino-congolaise située au quartier 7 de Ndjili. Hormis la mort de cet enfant, ce pitbull a blessé grièvement au moins trois adultes.
Le meurtre de cette fille par un chien est le troisième du genre enregistré depuis 2021 à Kinshasa, après celle d’une femme tuée par son propre chien dans la commune de Ngaliema au quartier Mbinza Ozone.
Réputé agressif, têtu, voire dangereux, le chien Pitbull possède une mâchoire puissante qui ne lâche pas facilement sa proie faisant preuve d’une ténacité sans pareil. C’est pour ces raisons que certains pays européens interdisent la détention ou l’élevage de ce type de chien jugés trop dangereux et dont la réaction est souvent irréversible même à l’endroit de ses propriétaires.
Bien que les autorités de Kinshasa n’aient pas encore réagi officiellement à cet événement tragique, il est évident que l’opinion publique est en émoi et appelle à une action rapide et concrète pour éviter de futurs incidents similaires.
Il est important de souligner que selon la loi congolaise, les propriétaires d’animaux de compagnie sont pleinement responsables de ceux-ci et assurent la sécurité de leur entourage et des passants, au risque d’être interpellé pour négligence et divagation d’animaux ou comme dans ce cas précis, si le ministère public le prouve, homicide involontaire.