La haute Cour militaire rendra son verdict contre l’ancien Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, ce mardi 30 septembre 2025, annonce un extrait de rôle dont une copie est parvenue à la rédaction de News 243.
Initialement prévu pour le 19 septembre dernier, cet arrêt de la plus haute juridiction militaire avait été reporté à la requête des avocats de la partie civile, qui avaient sollicité du temps supplémentaire, afin de déposer de nouveaux éléments à soumettre à l’appréciation des juges, avec les interventions de trois autres témoins.
Lors de l’audience du 19 septembre, les avocats de la République ont réévalué les préjudices subis par la RDC du fait de Joseph Kabila, considéré comme le « véritable patron du mouvement terroriste AFC/M23 », en exigeant des dommages et intérêts de plus de 30 milliards USD (30.652.714.461 USD). Motivant cette révision à la hausse des dommages et intérêts (précédemment estimés à 24 milliards USD), Me Jean-Marie Kabengela a affirmé que depuis le début de l’année 2025, l’AFC/M23 a tué 7.000 personnes dans l’Est de la RDC. Selon lui, les atrocités commises par ce mouvement terroriste ont entraîné 7,8 millions de déplacés internes et mis en difficulté 103.000 personnes réfugiées.
Ainsi, la partie civile (RDC) a réitéré sa demande de confiscation de tous les biens de Joseph Kabange et insisté pour que ce dernier soit condamné pour espionnage, « étant donné qu’il s’agit d’un sujet rwandais ». Quant à la peine, ils ont plaidé pour la prison à vie, plutôt que la peine de mort qui n’est plus d’application dans la législation congolaise.

Cependant, le ministère public avait dans son réquisitoire prononcé le 22 août 2025, l’auditeur général des FARDC avait requis la peine de mort contre Joseph Kabila ainsi que la confiscation de tous ses biens meubles et immeubles. Reste à savoir si le prédécesseur de Félix Tshisekedi sera condamné ou acquitté dans cette affaire ? Seul les prochaines minutes nous en diront plus.
Rédaction